Les collections de la Médiathèque
Ouverte à tous les publics, la Médiathèque est avant tout un outil pédagogique au service des élèves et des enseignants du Conservatoire. Elle fournit les ressources nécessaires aux différents projets pédagogiques et artistiques du Conservatoire et met à disposition de chacun des collections riches et diversifiées.
Plus de 72000 documents sont accessibles au prêt ou en consultation
► 48000 partitions
► 7600 livres
► 1000 périodiques
► 14000 CD (dont une très belle collection de 3000 CD de jazz)
► 1000 vinyles
► 250 DVD musicaux
► Abonnements streaming audio et vidéo à Naxos Library
Elle offre deux espaces de travail chaleureux, équipés de postes d’écoute et de postes Internet.
Plaquette Médiathèque 2022-2023
Le fonds de partitions
22931 partitions d’édition récente : répertoire courant pour chaque instrument, chaque formation instrumentale ou vocale, avec une large place faite aux méthodes et ouvrages pédagogiques.La classification de ces partitions est détaillée ici.
Le fonds pédagogique
582 partitions, documents multimédia, CD et périodiques plus spécialement destinés aux intervenants en milieu scolaire mais disponibles pour tous les lecteurs.La classification de ce fonds est détaillée ici.
Le fonds de jazz
700 partitions, dont les recueils 96 volumes d’Aebersold, les Real book, et de nombreuses autres partitions pour instrument seul ou ensembles.Le fonds de livres
4950 livres d’édition récente : biographies de compositeurs et interprètes, pédagogie musicale, l’histoire de la musique, analyses d’œuvres, esthétique et musique, organologie, danse, théâtre.Le fonds de livres anciens
2377 livres d’édition ancienne (1850-1950) sur le thème de la musique : biographies, histoires de la musique, analyses, esthétique, organologie, etc. Ces livres proviennent des collections léguées par plusiuers mécènes et musiciens lyonnais, dont celle de Léon Vallas (1879-1956), critique musical lyonnais.
Le fonds pour la jeunesse et les romans
Fonds constitué de 250 livres et livres-cd sur les compositeurs et leurs oeuvres, d’histoire de la musique plus ludiques.Quelques romans autour de la musique et de la danse, pour la jeunesse et pour les plus âgés.
Le fonds de matériel d’orchestre et de chœur
1404 matériels d’orchestre : musique symphonique ou concertante ; orchestre d’initiation ; orchestre à cordes, brass-band ; orchestre jazz.422 matériels de chœur
433 matériels d'orchestre de musique de salon (arrangements pour diverses formations des grandes œuvres du XIXe siècle et début XXe).
Le fonds opéras / chant-piano
1352 partitions d'opéras et d'opérettes avec réduction chant et piano. Une grande partie de ces partitions n’est plus éditée.Elles proviennent de dons divers, entre autres de Léon Vallas, Paule De Lestang et Ninon Vallin. Les paroles originales en allemand ou italien sont très souvent traduites en français.
Le fonds de partitions instrumentales dit « Fonds Musique Ancien Fichier »
Ce fonds est constitué d’environ 18800 documents , datés pour la plupart du XIXe et début du XXe siècle. Actuellement 7813 sont répertoriés informatiquement, le reste étant catalogué sur fiches manuscrites.Le répertoire courant et moins courant de musique de chambre ainsi que le répertoire pour clavier sont largement représentés. Les partitions de musique vocale proviennent en majorité des donations de Paule De Lestang et Ninon Vallin.
Cela représent plus de 4000 partitions demélodies, et plus spécifiquement de mélodies françaises entre 1880 et 1950, de lieder et de musique pour ensemble vocal.
Le fonds ancien
Ce fonds précieux de 310 partitions représente les origines de la Bibliothèque du Conservatoire (Historique).Il est constitué de partitions datées entre 1780 et 1850. On peut y trouver la première édition chez Breitkopf & Härtel du Requiem de Mozart, la première édition française du « Clavier bien tempéré » édité chez Richault, une édition autographe de « La damnation de Faust » de Berlioz et de nombreuses autres éditions anciennes de musique de chambre de Pleyel, Rode, Boccherini, Onslow etc.
Le fonds de musique classique
10.000 disques compacts130.000 enregistrements disponibles en streaming sur Naxos Music Library
Du Moyen-Âge à nos jours avec en majorité de la musique baroque, classique, romantique et moderne
Des compilations consacrées aux répertoires instrumentaux (vents, cordes, claviers, percussions), à la musique de chambre, musique symphonique et musique vocale
Le fonds de musique jazz
3500 disques compacts1000 vinyles rares
Tous les styles couvrant la période allant du Jazz New-Orleans (1910-1930) au Free Jazz (années 1950) avec les grands labels qui ont fait l’histoire de l’enregistrement du jazz comme Blue Note, Impulse, Columbia, Prestige, Atlantic, ECM, Riverside, Contemporary, etc. Mais aussi 320 livres sur le jazz : biographies, monographies, dictionnaires, photographies
La musique traditionnelle
150 disques compactsLa musique des cinq continents à travers les grands labels de référence comme Ocora, Le Chant du Monde, World Network, etc.
Le fonds de DVD
250 DVDDes concerts classiques et jazz, des opéras, des ballets et des documentaires sur la direction d'orchestre, l'analyse et l'histoire de la musique, la musique traditionnelle.
Naxos Music Library
La Discothèque Naxos, c’est quoi ?C’est la diffusion de musique en ligne respectant les droits d’auteur
C’est plus de 143 509 disques soit plus de 2 223 578 pistes et 1 000 disques ajoutés tous les mois
C’est un label indépendant avec les catalogues complets des labels Bis, Chandos, CPO, Hänssler, Hungaroton, Marco Polo...
Ce sont des interprétations et un son de qualité, ainsi que des ressources inestimables pour les professionnels de la musique et les amateurs
La Discothèque Naxos offre les grands standards du répertoire classique mais aussi une large sélection de répertoires spécialisés indisponibles ailleurs sur le web. Elle met à disposition des textes additionnels (souvent en anglais), les résumés et livrets d’opéras, les biographies des compositeurs et des artistes, etc.
La Médiathèque du Conservatoire propose un accès illimité à ses lecteurs abonnés. Une seule contrainte : être autentifié sur le site de la Médiathèque. Plus d'infos ici.
La Philharmonie de Paris (Cité de la musique)
La Philharmonie de Parismet en ligne toutes ses productions, soit 55 000 références :
700 concerts vidéo, 2000 concerts audio, 140 guides d’écoute multimédia, 425 documentaires, 130 conférences
Des collections pour tous les goûts musicaux, accessibles 24h/24 et 7j/7 depuis chez vous et d'ailleurs !
La Médiathèque du Conservatoire propose un accès illimité à ses lecteurs abonnés. Une seule contrainte : être autentifié sur le site de la Médiathèque. Plus d'infos ici.
Le fonds lyonnais
Le fonds lyonnais de la Médiathèque du Conservatoire est constitué de partitions, de livres et d'enregistrements sonores de compositeurs et d'interprètes nés ou ayant vécu à Lyon et sa région.Ces documents sont disponibles à la Médiathèque en consultation et pour certains en prêt.
Page en construction
Le Conservatoire et sa Médiathèque : Historique
Après de nombreuses années de tâtonnements et d’essais de création d’un lieu d’enseignement musical à Lyon, le Conservatoire naît officiellement le 2 mai 1872.
Les premiers locaux attribués au Conservatoire situés rue Sainte-Hélène s’avèrent vite trop exigus pour recevoir les 312 élèves inscrits la première année.
Entre 1872 et 1906 le Conservatoire déménagera quatre fois pour les mêmes raisons : de la rue Sainte-Hélène à la place des Célestins, puis rue Lainerie en juin 1882, rue Cavenne en 1901, et enfin en 1906, rue de l'Angile/quai de Bondy au sein du Palais de Bondy nouvellement construit pour accueillir la salle Molière et le Conservatoire.
Plusieurs personnalités lyonnaises sont à l’origine du Conservatoire : Eugène Mangin, tout juste arrivé de Paris pour prendre ses fonctions de chef d’orchestre au Grand Théâtre de Lyon, obtiendra les autorisations nécessaires. Il sera alors le premier directeur du Conservatoire et recrutera 24 professeurs bénévoles. Ceux-ci ne seront rémunérés qu’à partir de l’année 1874. Onze directeurs se succèderont jusqu’à nos jours.
Il y est prévu une vaste bibliothèque aménagée de vitrines couvrant entièrement les murs et d’une grande table centrale destinée au public : il y a urgence à accueillir dignement les riches collections privées données au Conservatoire depuis sa création.
« A une date inconnue, le Conservatoire a reçu un dépôt de partitions d'opéras français de la période 1760-1810 provenant du Conservatoire de Paris. Certaines de ces partitions portent aussi le tampon des Menus Plaisirs du Roi. Elles appartenaient probablement à l'École Royale de Chant, située dans l’Hôtel des Menus Plaisirs entre 1786 et 1830.
Le Conservatoire a recueilli de nombreux volumes de musique instrumentale de la fin du XVIII siècle et du début du XIXe siècle ayant appartenu à Ludovic d'Assac, Octave de la Heaume, Edouard Vannier et surtout Alexandre-Henry Comte de Chaponay (1811-1878), musicien et bibliophile, possédait une collection d'instruments des plus grands luthiers. Il organisait chez lui des concerts hebdomadaires où se produisaient des musiciens lyonnais et des célébrités de passage. [Henry de Chaponay] a légué au Conservatoire ses recueils de duos, trios, quatuors et quintettes à cordes, reliés dans de forts volumes à dos de daim vert. On trouve enfin quelques partitions d'opéras ou de musique instrumentale qui portent les ex-libris d'Amédée Méreaux, Théodore Vautier (1852-1930), membre du Conseil d’administration du Conservatoire jusqu’en 1899, dont la collection personnelle de partitions est entrée à la Bibliothèque Municipale en 1922, quelques volumes sont présents dans le fonds ancien du Conservatoire), ou Joanny Gandon, chef d'orchestre lyonnais.» (1)
Tout au long du XXème siècle, les dons et legs de mécènes et musiciens lyonnais permettront à la bibliothèque d'accroitre ses collections alors qu'elle ne disposera d'un budget que dans les années 80.
« De nombreux traités d’harmonie, fugue, contrepoint, très anciens, témoignent de l’activité des classes d’écriture avant le début du XXe siècle. Des quantités de partitions d’opéras et d’opéras-comiques pour chant et piano, toujours en français, prouvent que les musiciens, professionnels ou non, connaissaient Meyerbeer, Donizetti, Wagner, etc. La musique de chambre prend place peu à peu. Les ouvrages symphoniques apparaissent timidement […]. Les partitions instrumentales elles aussi dépendent de la générosité posthume des musiciens, professionnels ou amateurs. Pas de création de poste, donc pas de bibliothécaire pour classer méthodiquement tous ces arrivages hétérogènes. En 1924-1925 environ, la secrétaire du Conservatoire, Mademoiselle Lionnet […] effectue un travail efficace pour intégrer les œuvres à la bibliothèque. Mais les élèves n’ont pas accès au local, ni aux ouvrages. Mademoiselle Lionnet, seule, possède la clé de la bibliothèque. Il faut un ordre d’un professeur pour qu’une partition sorte d’un rayonnage. » (3)
Durant de nombreuses années, la gestion de la bibliothèque est confiée aux secrétaires du Conservatoire ainsi qu’à quelques bénévoles, sur la demande du directeur Ennemond Trillat. Devant les quantités d’ouvrages non négligeables il devient nécessaire d’utiliser un mode de classement : numéro d’inventaire et fiche catalographique manuscrite.
Plusieurs fonds privés sont déposés au Conservatoire : les bibliothèques de Charles Strony, chef d’orchestre de l’ensemble « Trigentuo », et celle de Ninon Vallin, chanteuse de renom et professeur au Conservatoire.
En 1968, Pierre Guillot est nommé bibliothécaire en complément de son poste de professeur d’histoire de la musique. Il sera secondé par Henri Lioux, surveillant.
C’est au cours des années 1970 que l’énorme collection de partitions, livres et archives personnelles de Léon Vallas et Paule de Lestang est léguée au Conservatoire. A cette occasion la bibliothèque subit quelques réaménagements : des étagères en épi sont rajoutées au centre de la pièce.
Christiane Kriloff, bibliothécaire de formation, succède à Pierre Guillot de 1976 à 1991. Elle est chargée du déménagement et de l’organisation des fonds. En effet, en 1977, le Conservatoire Régional s'installe dans ses nouveaux locaux montée de Fourvière, anciennement Faculté de théologie jésuite de Lyon-Fourvière. Pendant ce temps, le tout nouveau Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon succède au Conservatoire Régional au Palais de Bondy, rue de l’Angile.
Avec l’arrivée de Christiane Kriloff, la Bibliothèque du Conservatoire Régional prend un nouvel essor : le prêt, le catalogage et le classement sont alors organisés de manière scientifique, normalisée et professionnelle. La Bibliothèque s’installe dans la salle principale de l’ancienne bibliothèque des jésuites, qui s’étendait auparavant sur trois étages, regroupant l’actuelle bibliothèque, le hall, ainsi que les deux niveaux dédiés au jazz. La bibliothèque des jésuites accueillait près de 300.000 documents…
Trente ans plus tard, la Bibliothèque se transforme en Médiathèque, regroupant une bibliothèque, une discothèque, des réserves, et proposant au public plusieurs « média » : livres, partitions, disques, périodiques, DVD, streaming, connexion Internet. Cela représente 71000 documents.
La Bibliothèque en 1956 |
La Bibliothèque en 1956 |
La Bibliothèque en 1985 (cop. D. Coueffé) |
La Bibliothèque en 2017 |